L’homme arrêté ce lundi pour l’assassinat d’une étudiante ce week-end à Anvers avait été condamné pour viol à quatre ans de prison en première instance, mais cette condamnation n’a pas été suivie de son arrestation immédiate et la procédure en appel traînait, a indiqué le ministre de la Justice Koen Geens, interrogé sur la VRT.
Plusieurs médias rapportaient lundi soir que le suspect avait un lourd passé judiciaire, avec notamment deux condamnations pour viol. Pour le second dossier, la procédure en première instance avait été très rapide, a expliqué Koen Geens (CD & V) dans l’émission Terzake (VRT).
Le suspect avait été remis en liberté
« Très vite après la détention provisoire – qui fut courte car l’homme a été remis en liberté conditionnelle -, le tribunal correctionnel l’a condamné. Le parquet a alors requis son arrestation immédiate, mais cette mesure a été rejetée par le tribunal correctionnel. Le dossier en appel traîne depuis un certain temps, et cela m’inquiète », a-t-il ajouté.
« S’il devait y avoir des raisons pour lesquelles ceci aurait dû ne pas se passer, je le déplorerais au plus haut point », a commenté le ministre du gouvernement démissionnaire. Koen Geens dit aussi éprouver des difficultés à comprendre pourquoi le suspect était en liberté, mais « ce n’est pas parce que je ne comprends pas cela que je ne dois pas l’accepter, en tant que ministre de la Justice dans un Etat de droit ».
Le corps de Julie Van Espen, une étudiante de 23 ans disparue depuis samedi soir à Anvers alors qu’elle devait retrouver des amies en ville, a été retrouvé lundi dans le canal Albert. Un homme de 39 ans, identifié par la police qui avait lancé un avis de recherche à son encontre, a été appréhendé ce lundi également à Louvain et comparaîtra mardi pour assassinat devant le juge d’instruction.
Leave a comment