Le gouvernement bruxellois compte s’attaquer au stationnement le long des trottoirs pour faire reculer l’usage de la voiture en ville, rapporte L’Echo, samedi. Quelque 65.000 places en surface devront disparaître d’ici 2030. Une nouvelle politique tarifaire doit encourager le report vers les parkings hors voirie. Le stationnement est un levier majeur pour modifier les comportements en matière de mobilité. Mais la question reste très sensible. Dans ce contexte, la déclaration de politique générale (DPG) du nouveau gouvernement bruxellois fait figure de rupture. Dans le chapitre consacré à la gestion dynamique du stationnement, on peut notamment lire que la Région bruxelloise doit se fixer pour objectif de réduire l’emprise du stationnement sur l’espace public et de prendre toute initiative visant à favoriser le report vers le stationnement hors voirie.
Un emplacement pour cinq habitants bruxellois
L’offre globale de stationnement en voirie s’élève à environ 265.000 places (contre 293.000 en 2005), ce qui équivaut en moyenne à un emplacement pour cinq habitants bruxellois. Comme prévu dans le plan régional de mobilité Good Move actuellement à l’enquête publique, la politique tarifaire devra être revue pour rendre le stationnement hors voirie plus attractif.
La Région ambitionne de réduire ce nombre de 65.000 places d’ici 2030. Un autre plan annoncé il y a plusieurs mois, prévoit la création de 20.000 places de délestage (dissuasion) à destination des navetteurs.
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