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Deuxième balle de match pour Genk

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Deuxième balle de match pour Genk



Deuxième possibilité de titre pour Genk. Le Racing sera champion ce soir s'il réussit, à Anderlecht, un meilleur résultat que Bruges au Standard.





Les Limbourgeois gardent leur sort en main, malgré leur défaite de dimanche dernier à Bruges et une marge qui se réduit.


La première balle de match n'a pas été convertie mais il lui en reste encore deux.


Genk conserve les meilleures chances d'être champion, même si son avance de 6 points est retombée à 3 (et même à 2 et demi puisque en cas d'égalité, ce serait avantage Bruges).


David Hubert était capitaine de Genk lors du dernier titre en 2011 :


« Genk est toujours favori dans la mesure où le club peut se contenter d'un 4/6. Il a son sort en main et je ne le vois pas, tout d'un coup, commencer à paniquer pour ces deux derniers matchs ».


A Anderlecht, Genk devra se concentrer sur sa tâche, sans trop se soucier du sort de Bruges à Sclessin. Pour David Hubert, la défaite à Bruges dimanche n'a pas déplacé la pression d'un club à l'autre.


« Je pense que la marge reste suffisante, même si on ne sait jamais ce qu'une telle défaite peut provoquer dans la tête des joueurs, mais je crois qu'ils sont assez sereins et bien préparés et qu'ils ont le coach idéal pour les garder concentrés sur leur job. Ce qui compte c'est le prochain match. 4/6, ça me paraît très faisable vu leur forme, même s'ils sont perdu leur dernier match à Bruges ».





En attendant, l'imminence de ce 4e titre ravive chez David Hubert des souvenirs émus. Ceux d'un certain 17 mai 2011, soir d'un Genk-Standard d'anthologie...


« Ce qui s'est passé ce jour-là est vraiment phénoménal. On a été toute la saison, comme Genk aujourd'hui, premier-deuxième avec Anderlecht jusqu'à la fin de la phase classique. Le Standard est arrivé sur le fil pour ces Play-Offs où il a été remarquable et a signé un quasi-sans faute. Ce qui nous a conduit à cette dernière journée où, sur un match, on a joué notre saison. Le Standard sortait de nulle part, nous on réalisait des Play-Offs très corrects. On pouvait tout perdre en un match, mais on ne s'est pas focalisés sur ce qu'on risquait de perdre, mais plutôt sur ce qu'on pouvait gagner. Cela fait une grosse différence mentale. Mais le déroulement du match lui-même était incroyable, on aurait cru un scénario d'Hitchcock ! L'apothéose fut à la hauteur de l'événement, je la garderai à jamais en mémoire, d'autant qu'il s'agit de mon seul titre au plus haut niveau ». 


Si Genk est champion ce soir, il décrochera le 4e titre de son histoire (après 1999, 2002 et 2011). Une jeune histoire puisque le club issu de la fusion entre Waterschei et Winterslag n'existe que depuis 1988.


Manuel Jous, RTBF



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