Depuis quarante-six ans, le G7 rassemble les nations les plus puissantes, dans une ambiance fermée à double tour. Mais comment est née cette réunion au sommet ? En 1973, c’est le président français, Valéry Giscard d’Estaing, en a l’idée, suite au premier choc pétrolier qui a secoué l’économie mondiale. Il voulait sortir de la pesanteur de l’ONU, en créant un cénacle plus restreint et plus réactif. La première rencontre a eu lieu au château de Rambouillet : c’est le G6 avec la France, donc, mais aussi les Etats-Unis, l’Italie, l’Angleterre, l’Allemagne et l’Italie.
L’année suivante, le Canada rejoint le club, et le G6 devient G7. Dans les années 80, le couple formé par la Britannique Margaret Thatcher – et l’Américain Ronald Reagan prend l’ascendant, et tente d’imposer le dogme libéral anglo-saxon. Après la chute du mur de Berlin, le club très fermé s’ouvre à la Russie. Le G7 devient G8 !
Les rencontres annuelles deviennent des barnums médiatiques, qui souvent n’accouchent que de souris. En 2001, le G8 de Genes tourne au drame heurts entre contestataires et forces de l’ordre font un mort, un jeune homme tué par un carabinier.
A partir de la, les sommets se barricadent de plus en plus. Pour les altermondialistes, le G7 est la vitrine du capitalisme le plus brutal, responsable des inégalités et des catastrophes écologiques. Malgré les promesses, la faim dans le monde progresse, tout comme le réchauffement climatique.
Une des conditions d’admission est d’être un pays démocratique. Suite a l’annexion de la Crimée, la Russie a été éjectée du club en 2014. Mais pour certains observateurs, la Crimée n’est qu’un prétexte. La Russie de Poutine ne jouait pas assez le jeu occidental, voilà pourquoi elle a été exclue.
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