Les chances de voir quelqu’un payer le prix de la chute de Dexia s’amenuisent. Un an après la recommandation du parquet de Bruxelles de ne pas poursuivre les personnes impliquées, c’est la chambre du conseil qui a décidé de lever les poursuites à l’encontre de l’ex-patron de la banque Pierre Mariani, rapporte De Tijd, samedi.
La chute de Dexia en 2011 a eu et a encore des conséquences considérables, telles que la liquidation d’Arco et le blocage de 1,5 milliard d’euros des coopérateurs d’Arco. De nombreux petits actionnaires du géant bancaire ont également subi des pertes. Cela avait mené à une plainte au pénal pour tromperie du marché en raison de la communication du groupe dans la perspective de son démantèlement.
Après une enquête préliminaire, le ministère public a ouvert une enquête en 2012. Deux ans plus tard, une série de perquisitions ont été menées chez Dexia et l’ancienne Dexia Banque Belgique (devenue Belfius).
Il y a un an, le dossier a atterri à la chambre du conseil, après que le procureur de Bruxelles a conclu qu’il n’y avait pas d’éléments pour poursuivre la procédure. La gestion du dossier a été retardée par des devoirs d’enquête supplémentaires. Mais la chambre du conseil a décidé cette semaine de suivre la décision du parquet. Les plaignants pourront toujours faire appel, mais les chances sont minces.
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