Quelque 3000 m³ d'explosifs dormaient là-bas, dans les bunkers. Un stock impressionnant pour une opération hors norme.
PouUn dossier empoisonne la vie communale depuis des années
Le dossier est complexe et personne ne voulait mettre la main au portefeuille. Une partie des explosifs appartient au fédéral, qui y stocke du matériel saisi. Mais la majorité de la poudre appartient à une société chinoise en faillite, spécialisée dans les feux d'artifices. Une procédure judiciaire à son encontre est en cours depuis des années.r les évacuer, le budget estimé s'élève à 3 millions d'euros. Le début de l'évacuation est programmé le 25 mars prochain et va s'étaler jusque fin de l'année 2020. Il faudra une centaine de camions sécurisés pour transporter le matériel vers une usine spécialisée en Allemagne.
**Un dossier empoisonne la vie communale depuis des années**
Le dossier est complexe et personne ne voulait mettre la main au portefeuille. Une partie des explosifs appartient au fédéral, qui y stocke du matériel saisi. Mais la majorité de la poudre appartient à une société chinoise en faillite, spécialisée dans les feux d'artifices. Une procédure judiciaire à son encontre est en cours depuis des années.
**Comment la situation s'est-elle débloquée?**
Au final, tous les niveaux de pouvoir consentent à un effort. Le fédéral s'occupe de son stock de produits saisis. Il débourse un million d'euros. Pour évacuer le stock de la société chinoise en faillite, c'est la Région qui vole au secours de la commune. Elle met 1,6 million d'euros sur la table.
La commune, quant à elle, met le budget restant, soit 400.000 euros. C'est le montant que la société chinoise avait dû déposer en garantie.
Après des années de blocage, le dossier trouve enfin une issue. Et le projet de construction d'un établissement pénitencier à quelques pas de là n'y est certainement pas étranger. On imagine mal une prison bâtie à côté d'une poudrière…
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