D’ici la fin du mois d’octobre, la messagerie "Telegram" devrait lancer le "Gram", la monnaie virtuelle permettant à terme à ses 250 millions d’utilisateurs d’échanger via internet des petits montants sans passer par des banques ou des applications.
L’objectif de "Telegram" est de profiter de son principal atout, sa totale discrétion en garantissant la protection des données personnelles des utilisateurs. La messagerie créée en 2013 refuse toujours jusqu’ici tout type de contrôle sur son fonctionnement et sa gouvernance.
Le principal concurrent de "Telegram" la messagerie "Whatsapp" détenue par Facebook travaille en parallèle au lancement de la "Libra", un projet soutenu par d’importants opérateurs comme Visa, Mastercard et Paypal.
Comme Facebook, la messagerie "Telegram" veut créer un ambitieux système de paiement grand public. Dans cette lutte sans frontières physiques, "Telegram" aurait déjà recueilli la somme record d’un 1,7 milliards de dollars auprès de 200 investisseurs privés et cela lors de deux levées de fonds massives en cryptomonnaies. Ces investisseurs liés par une clause de confidentialité sont situés aux Etats-Unis, en Asie et en Russie.
Selon le New York Times qui cite anonymement des investisseurs, l’association sans but lucratif qui gère "Telegram" s’est engagée à mettre les premiers "Gram" en circulation auprès de ses investisseurs d’ici deux mois, soit bien avant la "Libra" annoncée pour le premier semestre 2020.
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