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Ryanair: 170 emplois menacés à Charleroi et Zaventem

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Ryanair: 170 emplois menacés à Charleroi et Zaventem


Les syndicats avaient sollicité cette conciliation, après que Ryanair a mis fin unilatéralement à la phase 1 de la loi Renault


 


Le bureau de conciliation entre les syndicats et la compagnie aérienne à bas coût Ryanair a échoué, indique mercredi Didier Lebbe, secrétaire permanent CNE. Les syndicats avaient sollicité cette conciliation, après que Ryanair a mis fin unilatéralement à la phase 1 de la loi Renault.

Confrontée à la crise du coronavirus, la compagnie irlandaise Ryanair souhaite licencier une partie de son personnel et a enclenché à cet effet la procédure Renault. Le nombre de licenciements a été revu plusieurs fois à la hausse et ce sont plus de 170 emplois qui seraient actuellement menacés, parmi le personnel basé à Charleroi et Zaventem.
 En novembre, Ryanair a mis fin à la phase 1 de la loi Renault – dite d’information et de consultation – qui régit les restructurations d’entreprises, une décision contestée par les syndicats. Ceux-ci avaient dès lors sollicité un bureau de conciliation au SPF Emploi et Travail mais il a échoué, indiquent Didier Lebbe, de la CNE et Hans Elsen, d’ACV Puls.
 
« En conséquence, Ryanair pense avoir clôturé la phase 1 et peut licencier à partir du 23 décembre », craint M. Lebbe, qui assure que les syndicats ne vont « pas lâcher le morceau » et useront de « tous les moyens possibles » pour éviter les licenciements. Sont envisagées des actions juridiques mais aussi des pressions politiques, le syndicaliste estimant qu’il « n’est pas normal qu’une entreprise qui recourt au chômage économique depuis six mois puisse licencier. Le but du chômage économique est justement d’éviter les licenciements ».
 
Les syndicats rejettent la clôture de la phase 1 de la procédure Renault, estimant qu’ils n’ont pas reçu les réponses à leurs questions. Ils ne comprennent pas l’utilité du licenciement collectif alors que l’entreprise recourt au chômage économique et que le CEO de Ryanair, Michael O’Leary, assure que les activités reprendront sur les chapeaux de roue une fois la crise sanitaire passée.

Pour les syndicats, la décision de licencier est en réalité motivée par le refus des syndicats de réductions de salaire.


La source: Lesoir.be


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