Le projet de relance de l'activité chez Durobor par des anciens travailleurs est-il viable ? On devrait le savoir d'ici quelques jours. Le dossier est entre les mains de la SOGEPA, le bras financier de la Région wallonne. Mais, selon les porteurs de ce projet de reprise, les signaux sont plutôt positifs.
Ils sont six ou sept anciens de l'usine derrière ce projet. Leur avantage : ils connaissent bien Durobor et ont l'expertise du terrain. Ensemble, ils ont conçu un projet de reprise qui est soutenu par l'ensemble des forces vives de la région. Sur la table, il y a trois scénarios qui permettraient de relancer l'activité avec, à la clé, entre 75 et 115 emplois. Selon les premiers retours de la SOGEPA, la première analyse des chiffres est plutôt encourageante. Si le projet industriel est validé, il miserait principalement sur la production de verre à fonds lourds et à bulle. Même optimisme aussi pour le volet commercial qui porte sur les deux années à venir.
Les nouvelles sont donc plutôt encourageantes pour les anciens de Durobor qui portent ce projet mais ils insistent : rien n'est gagné pour autant. Car il y a encore toute une série de questions à éclaircir et puis il faudra aussi investir dans l'outil pour le mettre aux normes. Autre bémol : le timing. Le calendrier est serré car plus l'inactivité sur le site est longue, plus il sera difficile de relancer l'outil. Et dans ce cas, surtout, les clients fidèles devront se tourner vers la concurrence. Idéalement, les porteurs de cette reprise aimeraient obtenir le feu vert de la SOGEPA avant la fin du mois.
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