"Je suis triste. Franchement, je suis triste"
Les guirlandes lumineuses des sapins de Noël sont restées éteintes cette nuit sur la place Kléber en signe de deuil. Malgré le froid, les Strasbourgeois viennent ici pour se recueillir, allumer une bougie, déposer un bouquet de roses ou un petit mot en hommage aux victimes.
Et les déclarations se succèdent: "Ça fait mal au cœur. Tu vois ça...", "Je suis triste. Franchement, je suis triste", "C’est important pour nous de chanter pour les victimes de cette fusillade", "Le chant est une bonne solution pour apaiser les esprits"
La colère, la tristesse et l’incompréhension commencent à se développer au sein de la population. Comment l’auteur de cette fusillade a-t-il pu passer entre les mailles du filet, sachant qu’il était fiché S ? C'est ce que se demande Dominique.
Il ne faut pas les laisser courir comme ça dans la nature
"Depuis qu’il y a eu des attentats, il y a toujours eu des gens qui étaient fichés S, on le sait. Quand il y a des perquisitions, il faut les faire avant, il ne faut pas les laisser courir comme ça dans la nature. Ils sont connus, ils sont identifiés, donc à un moment il y a un problème. Il faut quand même prendre les choses en main pour que cette radicalisation cesse."
Un autre homme se confie. "S’il vous plaît, ramenez la lumière à Strasbourg. Moi, c’est ce que j’essaie de faire en chantant, ramener un peu de lumière dans le cœur des gens."
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