Après avoir été quasiment rayée de la carte, la bière bruxelloise fait son grand retour. Au début du 20ème siècle, Bruxelles comptait encore une cinquantaine de brasseries. Puis vient le grand déclin, dont la célèbre Brasserie Cantillon fut longtemps la seule rescapée.
Mais ces dernières années, les unes après les autres, plusieurs petites brasseries ont fait leur apparition dans la capitale. On en dénombre aujourd’hui au moins huit. De là à dire que Bruxelles a rattrapé son retard sur la Flandre et la Wallonie ?
Une chose est sûre : l’offre de bières bruxelloises se diversifie. Pourtant le Belge boit de moins en moins de bières. Alors, y-a-t-il encore de la place pour d’autres brasseries ? Peuvent-elles à l’avenir être un axe fort de la réindustrialisation du canal ? Et puis, comment les acteurs brassicoles doivent-ils se positionner : privilégier le consommateur local ou se lancer à l’exportation ?
L’artisanat et le savoir-faire sont aussi au centre du débat. Les nouveaux acteurs doivent-ils faire de gros volumes ou rester petits ? Produire dans leurs propres cuves ou sous-traiter une partie de leur production ?
Entre glorieux passé et avenir plein de promesses, Débat Première 100% Bruxelles organise ce vendredi un débat autour de ces questions avec Jean-Pierre Van Roy (Brasserie Cantillon), Yvan De Baets (Brasserie de la Senne), Dimitri Van Roy (Brussels Beer Project) et Thomas Costenoble (bierregrandcru.be).
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