Le ministre flamand de la Mobilité Ben Weyts a paru enterrer mardi, dans le journal télévisé de VTM, son projet d'instaurer une taxation au kilomètre parcouru en voiture afin de combattre les embouteillages.
Le ministre N-VA reconnaît qu'il n'y a pas de soutien suffisant au sein de la population flamande pour une telle taxation, même sous une forme dite "intelligente". Il propose dès lors de lutter contre les files en accentuant les investissements dans les infrastructures.
M. Weyts était partisan de longue date d'une taxation au kilomètre sur les voitures, qui figure d'ailleurs dans le programme de politique climatique du gouvernement flamand.
Contestation croissante
L'idée a généré une contestation croissante ces dernières semaines, notamment de la part du Vlaams Belang et du PTB.
Le spectre d'un effet similaire à celui provoqué par la "Turteltaks" - le prélèvement énergétique flamand qui a emporté la ministre Annemie Turtelboom - a alors fait trembler la N-VA. Son président Bart De Wever a entamé ce week-end une courbe rentrante en se disant "absolument pas convaincu" par le projet à l'étude.
"Nous avons observé pour la première fois l'an dernier une légère diminution des embouteillages. Pas de quoi être euphoriques, mais cette diminution est surtout visible là où nous avons investi dans les infrastructures", a commenté Ben Weyts. Il propose de relever les investissements en mobilité de 10 à 15 milliards d'euros sous la prochaine législature, non seulement sur les routes mais aussi dans le transport public et le vélo.
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