Karl-Heinz Lambertz, sénateur socialiste, était ce mercredi l’invité de La Première.
Il y a quelques jours, Elio Di Rupo, président du PS, affirmait dans Le Soir que le PS ne s’allierait pas au fédéral avec la N-VA après les élections du 26 mai. Une position difficile à tenir pour l’ancien ministre-président de la Communauté germanophone.
« Je soutiens complètement Elio Di Rupo qui dit qu’il veut être dans un gouvernement fédéral sans la N-VA, mais à l’impossible nul n’est tenu… » Pour lui, il faudra tenir compte des résultats des élections, et le PS sera peut-être forcé de gouverner avec la N-VA. « Ça me paraît difficilement imaginable, mais il ne faut jamais dire non définitivement en politique ».
Un Premier ministre N-VA, est-ce envisageable ? « Je suis curieux de voir comment un Premier ministre N-VA se comporterait s’il veut rester fidèle au credo fondamental de son parti, ça doit être au moins un conflit, voire un début de schizophrénie », assène-t-il.
Sur le climat…
Depuis des semaines, des jeunes descendent dans la rue pour demander des actions contre le réchauffement climatique. « Ils ont raison, constate le socialiste. Nous connaissons beaucoup de choses sur le climat et les dangers des changements climatiques. Nous savons quelles sont les mesures à prendre, mais nous ne le faisons pas pour des raisons égoïstes. Nous ne sommes pas toujours prêts comme citoyens à accepter les changements que cela implique dans la vie quotidienne. Greta Thunberg a dit qu’elle ne voulait pas parler avec les politiques, elle veut qu’ils agissent. Elle a raison. »
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